Recherche sur l’hypertension : comparaison entre un traitement intensif et un traitement standard

Durant la décennie 2010, une étude clinique connue sous le nom de SPRINT a été menée pour comparer les impacts d’une thérapie intensive visant à atteindre une pression artérielle systolique de 120 mm Hg avec ceux d’une thérapie visant à atteindre une pression entre 135 et 139 mm Hg. Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 9 361 patients souffrant d’hypertension.

« Après un suivi médian de 3,3 ans, le taux de mortalité totale était significativement plus faible, passant de 4,5 % dans le groupe recevant le traitement standard à 3,3 % dans le groupe recevant le traitement intensif. Cependant, ce bénéfice était associé à une augmentation des effets indésirables graves, y compris des insuffisances rénales. »

Données de suivi de l’essai SPRINT publiées en 2022

« En 2022, les données de suivi des patients inclus dans l’étude SPRINT ont été publiées. Ces patients ont été suivis pendant une période cumulée de 8 à 9 ans pour la plupart d’entre eux, dont 5,3 ans après la fin de l’étude. Après la fin de l’étude, l’avantage initialement observé en termes de mortalité s’est estompé. À la fin du suivi, il n’y avait plus de différence statistiquement significative en matière de mortalité totale ou cardiovasculaire entre les groupes formés pour l’étude. »

Difficultés et risques associés à un objectif de pression artérielle systolique inférieure à 120 mm Hg

« Il semble difficile d’atteindre et de maintenir une pression artérielle systolique inférieure à 120 mm Hg dans le cadre de soins primaires, alors que cela accroît le risque d’effets indésirables graves », conclut l’étude.

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Cette information est basée sur les sources de l’étude Prescrire et du Journal of the American Medical Association (JAMA) Cardiology. Tous les droits sont réservés.