L’Organisation mondiale de la santé et le logement
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un logement doit être chauffé à au moins 21 degrés Celsius dans les pièces de vie et 18 degrés dans les chambres pour être considéré comme convenablement chauffé.
Amy Clair et Emma Baker, chercheuses à l’Université d’Adélaïde en Australie, insistent sur le fait que l’accès à un logement correctement chauffé est une nécessité fondamentale qui s’applique à tous les individus, sans exception.
Les conséquences d’un logement mal chauffé sur la santé mentale
Elles soulignent également que vivre dans un logement mal chauffé peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, et ce, de plusieurs manières.
Dans le but d’approfondir la compréhension du lien entre un logement mal chauffé et la santé mentale, elles ont analysé les informations obtenues à partir de l’étude longitudinale britannique « UK Household ». Cette étude, menée depuis 2009, a recueilli des données auprès d’adultes vivant dans environ 40 000 foyers, ce qui représente un échantillon représentatif de la population britannique.
La relation potentielle entre le niveau de détresse mentale et la température du logement a été évaluée dès le début de l’étude.
Les effets d’un logement mal chauffé
Les résultats de l’étude montrent que lorsque la température dans les logements chute, le risque de souffrir de détresse mentale sévère augmente. Pour les personnes qui n’avaient pas de problèmes de santé mentale préexistants, ce risque double dans un logement mal chauffé. Pour celles qui avaient déjà des symptômes de troubles de la santé mentale (bien que non sévères), ce risque est multiplié par trois. Ces résultats restent valides même après avoir pris en compte d’autres facteurs liés à la santé mentale, comme le revenu par exemple.
Les personnes les plus vulnérables
Les personnes les plus susceptibles de vivre dans un logement mal chauffé sont les parents célibataires, les personnes sans emploi et celles atteintes de maladies chroniques. Les locataires sont également plus à risque que les propriétaires.
En outre, les personnes âgées et celles atteintes de certaines maladies chroniques, qui ont une capacité de thermorégulation réduite, sont également plus susceptibles de souffrir des effets d’un logement mal chauffé.
Pour plus d’informations sur la vie à la maison, veuillez consulter d’autres sources.
Cet article est basé sur les informations obtenues à partir de The Conversation et Social Science & Medicine. N’hésitez pas à suivre Thierry Gaillard sur nos réseaux sociaux
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