L’association est plus marquée chez les femmes que les hommes
L’équipe de recherche dirigée par Koichiro Shiba, de l’école de santé publique de l’Université de Boston, et en collaboration avec ses homologues de l’école de santé publique T.H. Chan de l’Université de Harvard, a examiné les données issues d’une enquête nationale menée aux États-Unis. Celle-ci a été réalisée auprès de 13 000 personnes âgées de 50 ans et plus, ce qui constitue un échantillon représentatif à l’échelle nationale.
Les chercheurs ont mesuré le sentiment d’avoir une vie significative en utilisant la sous-échelle « objectif de vie » du test des échelles de bien-être psychologique de la psychologue américaine Carol Ryff. Ils ont ensuite étudié le taux de mortalité sur une durée de huit ans.
Il a été observé que les individus qui affichaient des niveaux élevés de sentiment d’avoir un but et une vie signifiante présentaient un risque de décès plus faible (15,2% de risque de mortalité) comparativement à ceux qui avaient de faibles niveaux de ce sentiment (36,5% de risque de mortalité).
Dans leurs analyses, les chercheurs ont pris en compte d’autres éléments pouvant affecter la santé, tels que le statut socio-économique, certaines caractéristiques démographiques, ainsi que l’état physique et mental au début de l’étude. Ils ont noté que l’augmentation de ces facteurs était également liée à une hausse du sentiment d’avoir un but.
Les chercheurs précisent que bien que le sentiment d’avoir une vie signifiante soit un facteur « psychologique », son influence sur la santé ne peut être attribuée seulement aux processus qui se déroulent dans l’esprit et la biologie. Il est nécessaire de tenir compte de la façon dont ce facteur psychologique interagit avec l’environnement social et comment il affecte finalement la santé.
Références
D’autres recherches ont également montré que se sentir utile peut prolonger la durée de vie.
Par ailleurs, la notion de ce qui constitue une « bonne vie » va au-delà d’une vie heureuse ou signifiante, elle inclut également la richesse psychologique.
Enfin, il existe des tests pour évaluer les six composantes du « bien-être psychologique ».
Vous pouvez obtenir plus d’informations en consultant les références ci-dessus.
© Thierry Gaillard. N’hésitez pas à suivre Thierry Gaillard sur nos réseaux sociaux
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