Les thérapies en ligne par texte exigent que le client rédige ses réponses à une série de questions, bénéficiant de l’assistance et des conseils d’un thérapeute professionnel à l’autre bout de la ligne. Ces services thérapeutiques sont accessibles aussi bien dans le secteur privé que via le système de santé publique britannique, le National Health Service (NHS).

Chaque année, plus de 1,5 million de patients sont orientés vers les services de psychothérapie du NHS qui proposent une variété de thérapies et d’interventions comportementales telles que des séances de conseils, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie de groupe.

La TCC est l’une des modalités de thérapie les plus fréquentes, offerte à environ un tiers des patients du NHS. Reconnue pour son efficacité clinique, la TCC basée sur des modèles structurés peut également être délivrée en ligne, sous forme d’auto-guidage ou de thérapie.

Des chercheurs de l’Université de York ont comparé les psychothérapies en ligne et en face à face reçues par 27 540 patients utilisant les services du NHS et ayant reçu un diagnostic primaire de dépression ou de troubles anxieux généralisés.

Ils ont élaboré des modèles économiques prenant en compte une variété de coûts associés à différents degrés de gravité des troubles de santé mentale. Les principaux facteurs de coûts se sont révélés être l’efficacité du traitement, le temps qui s’écoule entre l’orientation et la fin du traitement, et les coûts liés au traitement lui-même.

« La diminution des temps de traitement et d’attente, parfois même de moitié, pourrait alléger le fardeau financier du NHS et améliorer les résultats des traitements, améliorant ainsi la qualité de vie de millions de personnes à travers le Royaume-Uni », a déclaré Sam Harper, consultant au York Health Economics Consortium de l’Université de York.

« Une thérapie appropriée délivrée au bon moment peut améliorer la qualité de vie des individus et réduire les coûts pour le NHS en utilisant des données réelles et anonymes sur les patients pour étudier comment les résultats du traitement sont liés à la thérapie qu’ils ont reçue. »

Thierry Gaillard

N’hésitez pas à suivre Thierry Gaillard sur nos réseaux sociaux